Friday, June 15, 2007

Escroquerie télévisuelle

Je m’insurge et proteste. Le dernier épisode de la série américaine The Sopranos m’a mis très très colère cette semaine. Pourtant ca avait plutôt bien commencé : le travail était devenu presque intéressant et je venais de m’acheter un nouveau sac à dos rose Barbie du plus bel effet. Mais tout a dérapé après avoir regardé la plus grosse escroquerie télévisuelle du 21e siècle.

Pour les incultes notoires, The Sopranos est l’histoire d’un mafieux dépressif, Tony Soprano, leader dans l’âme malgré un manque de sang froid évident. En outre, il aime batifoler avec des canards dans sa piscine, se coltine une femme, deux gosses et une psy fort appétissante.*



Or donc, dans cet ultime épisode, Tony Soprano est dans une situation plus que délicate puisqu’une autre famille mafieuse a juré sa perte. Durant tout l’épisode, Tony essaye donc de se dépatouiller de cet épineux problème tout en réglant les habituelles complications familiales. Bien évidemment, un suspense haletant vous serre l’estomac et vous vous rongez les sangs pendant 50minutes. Arrive alors la scène finale qui est censée clore 6 saisons, 86 épisodes et, en ce qui me concerne, une relation passionnée –bien que platonique et non réciproque- avec Tony : le personnage attend sa petite famille dans un restaurant fort sympathique alors que d’autres clients entrent et sortent intempestivement. Se succèdent alors une série de plans rapprochés sur certains individus à l’air louche voire franchement basané. Le spectateur, les yeux béants et la bave au coin des lèvres, se demande donc qui est ce maudit assassin qui va venir achever notre riche et dangereux mafioso !!! Mme Soprano arrive enfin, apparition de nouveaux meurtriers potentiels. Le fiston entre à son tour, un assassin en puissance se dirige vers les aisances (pour aller chercher son arme ?). La fille Mealow, arrive bonne dernière en voiture à proximité du restaurant et s’engage dans un improbable créneau. Le réalisateur ose alors nous faire un descriptif complet du créneau en question, tout en alternant plan à l’intérieur et à l’extérieur du restaurant, histoire de nous faire mariner un peu plus et de faire monter la tension. Le cœur du spectateur bat à un rythme effréné, ses mains tremblent et il vient de vomir ses derniers donuts. Mealow, après maintes tentatives infructueuse a garé sa voiture en double file, sort du véhicule, ouvre la porte du restaurant et…

Fin. Ce summum de frustration m’a conduit à de noirs desseins et je recherche activement l’adresse de David Chase, le créateur. Toute information utile à cet effet sera grandement appréciée.

*Si vous avez aimé le pitch ne lisez pas la suite et aller vite acheter le DVD chez votre revendeur habituel.


1 comment:

Anonymous said...

Adoro il tuo francese.
E la tua acidita' ancora di piu' :P

Baci, dolcezza.
Sarah