Birthday Party
Une fois nest pas coutume, remisons au placard les habituelles considérations cyniques sur les affres de la culture japonaise et concentrons-nous quelque peu sur ma petite personne et mes dernières aventures rocambolesques.
Pour les nombreuses personnes a qui cela avait échappé, le mois dernier était des plus spéciaux puisque je fêtais joyeusement, seul dans mes 24m2, la fin de ma 24e année sur terre (Il y a des coïncidences numériques comme ca qui me fascinent). Enfin je dis seul mais j’exagère quelque peu puisque généreusement (voire peut être par pitié), un finlandais chasseur de rennes est venu m’offrir une succulente pâtisserie a la japonaise ainsi que des boules de jonglage en guise de cadeau. Mais je vous vois vous demander “Mais que se passe-t-il ? Ou était sa chère et tendre? L’a-t-elle abandonne pour un autre gaijin efféminé a l’humour aussi douteux que les paroles enchanteresses du sieur Sardou (pour comprendre la subtile comparaison, voir ici)? » Et bien vous avez bien raison de vous le demander, car la coquine était allée croquer du Vietnamien sans défense, soit disant dans le cadre d’un voyage d’affaire, ce qui laisse à penser que chez les Japonais aussi le tourisme sexuel est un phénomène répandu.
Enfin bon bref, tout ca pour vous dire que, mis a part l’intense moment passe avec mon Finlandais monteur d’igloo, je n’ai pas eu le plaisir de fêter cet heureux événement dignement, attendant pour cela la demoiselle sus-désignée. Mais ô joie et contentement je me suis rattrape le weekend dernier, fêtant en même temps qu’une charmante italienne nos vingt et quelques années révolues.
Comme l’indique le flyer ci-dessous, le lieu des réjouissances, fixe par l’Italienne en question, se nomme le B show room, petit bar intime ou la décoration osée et les attributs physiques des serveurs aident a une ambiance chaleureuse.
Enfin bon bref, tout ca pour vous dire que, mis a part l’intense moment passe avec mon Finlandais monteur d’igloo, je n’ai pas eu le plaisir de fêter cet heureux événement dignement, attendant pour cela la demoiselle sus-désignée. Mais ô joie et contentement je me suis rattrape le weekend dernier, fêtant en même temps qu’une charmante italienne nos vingt et quelques années révolues.
Comme l’indique le flyer ci-dessous, le lieu des réjouissances, fixe par l’Italienne en question, se nomme le B show room, petit bar intime ou la décoration osée et les attributs physiques des serveurs aident a une ambiance chaleureuse.
Pour ajouter a la gaieté de la soirée, nous avons décidé, bien loin des stéréotypes caractérisant la communauté homosexuelle, de donner a la soirée une nuance rose Barbie, promettant a chaque invite exhibant un accessoire de cette couleur le droit de se désaltérer au frais de la princesse. Malheureusement, bien que très suivie dans un premier temps, cette vision esthétique n’as pas fait long feu devant l’alcoolisme de mes compagnons de soirée. En effet, l’établissement offrant une drastique réduction de ses prix a ceux acceptant d’exposer leur torse nu aux yeux de tous, les chemises tombèrent et notre thème-couleur original du même coup. Mais ne nous plaignons pas, ceci nous a permis un rapprochement physique immédiat avec nos charmants serveurs.
Arrêtons nous ici dans la description du désarroi orgiaque de cette soirée, car anniversaire ne rime pas seulement avec alcoolisme dépravé mais aussi avec présents, flatteries et bisous baveux. Je passerai sur les flatteries et marques d’affection du cowboy australien aux muscles saillants et parlerai uniquement des cadeaux. Pour je ne sais quelle raison (ma passion avouées pour les minijupes japonaises ? Mon étude très sérieuse des chikans Tokyoïtes ?), la majorité des cadeaux étaient en étroite relation avec ce que nous nommerons ici le stupre : gel douche aux formes avantageuses, sein de substitution, caleçon Panda-Kâma-Sûtra, caleçon Play Boy… Fort heureusement, j’ai également reçu des présents d’un gout plus raffine tel qu’une fausse mygale et un cendrier Manneken-Pis qui seront du meilleur effet dans mon séjour.
Je vous en dirais bien plus sur la fin de soirée, mais hélas, comme le laissent supposer la photo ci-contre, mes connexions synaptiques n’étaient pas au mieux de leur forme, ce qui a quelque peu altéré mes facultés mémorielles a court terme. Je n’ai donc plus que des images éparses et incohérentes des heures suivantes, soit chronologiquement : un nan au fromage, un film explicite gay des plus avant-gardistes et une chasse au renne sur le périf tokyoïte.
Désolé ma mere, j’aurais du t’épargner ces détails...
Bisous à tous.
Sissi
Je vous en dirais bien plus sur la fin de soirée, mais hélas, comme le laissent supposer la photo ci-contre, mes connexions synaptiques n’étaient pas au mieux de leur forme, ce qui a quelque peu altéré mes facultés mémorielles a court terme. Je n’ai donc plus que des images éparses et incohérentes des heures suivantes, soit chronologiquement : un nan au fromage, un film explicite gay des plus avant-gardistes et une chasse au renne sur le périf tokyoïte.
Désolé ma mere, j’aurais du t’épargner ces détails...
Bisous à tous.
Sissi
1 comment:
Ta mère aime te voir heureux
si ton plaisir est entièrement tourné vers la vie et le respect de la vie.
"Depuis l’apparition de l’homme et de la femme, le plaisir travaille les corps, c’est une vérité d’évidence. Tant qu’il existera des homo sapiens des deux sexes, il continuera d’imposer sa loi. Dans ses formes définitives, dans son essence, sa quintessence, il ouvrage les chairs, hante les âmes, donne la mesure et dirige l’action. L’observation des enfants suffit à rendre visible cette évidence : le plaisir agit en boussole qui indique le nord éthique et magnétique. Il permet à chacun de tracer sa route, de chercher ce qui procure une satisfaction et d’éviter tout ce qui induit un déplaisir, une souffrance, une peine[...]
Ne pas brader son plaisir
A chacun d’inventer les formes qui lui permettront de ne pas brader son plaisir. Ne pas mettre son existence dans des fers quand on en a encore la possibilité;
la désincarcérer sinon, car on peut toujours s’emparer de sa vie pour la construire en la plaçant sous le signe de la pulsion de vie et en refusant les délices noirs de la pulsion de mort. Pour ce faire, retrouver le principe primitif : viser ce qui satisfait, éviter ce qui déplaît, vouloir le plaisir pour soi, et pour les autres, passer son chemin partout où il faut payer en déplaisir, en souffrances, en peines, en douleurs, en mutilations de soi.
Le manifeste de Michel Onfray : “Je revendique mon hédonisme”
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