Moi et gerard
La France me manque a un point inimaginable. Une immense vague de nostalgie me submerge chaque matin au reveil (vers 7:30 pour information) et une irrepressible envie de camembert vin rouge m’etreint. Peut etre est-ce l’arrivee imminente du Beaujolais nouveau ou les antecedents familiaux d’alcoolisme, je ne sais, mais toujours est-il que le desir est chaque jour plus intense. N’y tenant plus, je me suis donc rue sur le premier fromage que j’ai pu trouve… Celui-ci (voir La serie de photo "Gerard le Camembert") etait plutot attrayant après un “jeun” de plus d’un mois : un petit nom qui vous aurait fait egalement vibre, le drapeau national en evidence, l’oeil larmoyant qui n’attendait que moi. Je me suis donc pris d’amour pour ce qui etait deja l’objet de mon desir le plus inavouable. Ajoutez un incommensurable desir et amour fou et vous obtenez un cocktail passionel detonant.
Le probleme avec ce genre de cocktail c’est que, en cas de deception, on tombe de tres haut… Arrive dans mes penates,je debouche donc une bonne bouteille de jus de fruit non alcoolise bien sur (speciale dedicace a Maman), j’ouvre delicatement l’emballage (car comme dirait un cousin eloigne, je cite, “et le desir s’accroit quand les faits se reculent”, fin de citation) et decouvre a ma grande stupefaction une conserve… Le verre a pied choit, ma machoire se serre compulsivement, et la deception met un terme brutal au debut de cette histoire d’amour au combine romantique…
Je vous passe les details de la degustation : Gerard etait finalement a la hauteur des plus infames camemberts de restauration collective et mon desir reste intacte…
Vous savez desormais quoi m’offrir a Noel…
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